Le lycée Vincent Van Gogh mobilisé contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre – 25 novembre

À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le lycée Vincent Van Gogh d’Aubergenville, Labellisé Egalité Filles-Garçons Niveau 2 sur 3, s’est une nouvelle fois engagé dans une mobilisation collective et pédagogique forte.
Tout au long de la journée du 25 novembre, élèves et personnels ont été sensibilisés à la réalité des violences sexistes et de leurs conséquences.

Un parcours de sensibilisation complet

Plusieurs actions ont été menées dans l’ensemble de l’établissement :

  • Affichages thématiques dans les bâtiments, rappelant les chiffres clés des violences sexistes et sexuelles.
  • Installation d’un “Égalitomètre” géant, permettant aux élèves d’interagir et de réfléchir aux inégalités persistantes.
  • Séances EVARS dans toutes les classes de Première, consacrées aux violences au sein du couple jeune : mécanismes, repérage, prévention et ressources.
  • Lecture d’un texte commun à 14h, rappelant la définition du féminicide, les réalités des violences et le rôle de l’École dans la protection des mineurs.
  • Sélection d’ouvrages et exposition au CDI, pour approfondir la réflexion autour des droits des femmes, du consentement et de l’égalité.

Une communauté éducative engagée

Cette journée a permis de rappeler que l’École joue un rôle essentiel dans la prévention, le repérage et l’accompagnement.
Elle s’inscrit pleinement dans les valeurs du lycée : respect, égalité, solidarité et émancipation.

L’équipe éducative remercie l’ensemble des élèves pour leur participation active et leur sensibilité à ces enjeux majeurs.

Aujourd’hui, 25 novembre, c’est la Journée internationale pour l’élimination des
violences faites aux femmes et aux minorités de genre.
En France, au 24 novembre, on comptait 152 féminicides depuis le début de l’année.
Cela signifie qu’en moyenne, une femme est tuée tous les 2 à 3 jours par un conjoint
ou un ex-conjoint.
On parle de féminicide lorsqu’une femme est tuée parce qu’elle est une femme, dans
un contexte de domination, de contrôle ou de violences sexistes. On n’utilise pas
simplement le mot « homicide », car ce terme ne montre pas la réalité spécifique de ces
violences, qui touchent les femmes de manière disproportionnée.
Derrière chaque chiffre, il y a une personne, une histoire, une famille.
Dans les situations de violences conjugales, les enfants sont aussi des co-victimes :
même s’ils ne reçoivent pas directement les coups, ils subissent la peur, les cris, les
tensions… et cela met en danger leur santé et leur sécurité.
L’école a une responsabilité importante : protéger, sensibiliser et informer. La loi
rappelle que les personnels scolaires ont l’obligation de signalement lorsqu’un élève
est en danger ou risque de l’être. Signaler, c’est demander de l’aide pour protéger la
personne concernée. Vous, élèves, pouvez être les personnes qui signalent les
violences aux adultes de l’établissement.
Aujourd’hui, le lycée Vincent Van Gogh se mobilise pour réaffirmer notre refus de toute
forme de violence et de sexisme.

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